📝Les antagonistes


 Réflexions générales

En anglais, « villains » signifie « personnage de fiction mauvais » ou « scélérat, criminel ». Le bien et le mal étant des notions subjectives, liés aux univers de chaque roman, il ne me semble pas nécessaire qu’un antagoniste soit mauvais.

Pour moi, c’est un rival, un adversaire, un ennemi, dont le rôle, dans l’intrigue, est de pousser le héros au-delà de ses retranchements, de lui opposer des obstacles et des épreuves. Le héros doit atteindre ses objectifs malgré son antagoniste et vice versa. Le héros doit vaincre l’antagoniste et vice versa.

Mes antagonistes

Mes récits sont épiques (ou en tout cas je m’efforce qu’ils le soient 😅). De fait les antagonistes se doivent d’être puissants et difficiles à vaincre, voire invincibles.  Ils ne sont pas humains : ce sont des entités très puissantes, parfois cosmiques, des incarnations du chaos, de la magie, des entités extra-dimensionnelles.  Souvent ils n’interviennent pas directement; ils emploient des agents . Il est fort probable qu’ils n’apparaitront même jamais, tellement ils sont puissants.

Mais, malgré tout, j’essaie de leur donner des motivations ou des sentiments humains (en tout cas proches), auxquels un lecteur peut se raccrocher pour les comprendre.

Dans Au cœur de la nuit, mon roman d’Urban Fantasy, le monde dans lequel mes personnages évoluent est une Terre alternative. L’antagoniste est une incarnation de la Magie, apparue à l’aube des temps, lors de la création de la planète. Corrompue par certains humains qui ont voulu s’en servir, elle leur a permis de dévaster la Terre pendant des siècles. Finalement vaincue, elle a été exilée dans une autre dimension, par celle qui l’avait créée au début. Elle est remplie de folie, de haine, de désespoir. Elle cherche à la fois à punir sa mère et à s’en faire pardonner.

Conclusion

Les antagonistes sont aussi importants que les héros dans les récits, notamment de fantasy et de science-fiction. Ce sont des personnages qui peuvent être complexes et très humains ou bien stéréotypés et unidimensionnels. En temps que lecteur, on peut préférer l’antagoniste au héros, parfois. Et parfois l’antagoniste est le héros lui-même : sa part d’ombre, ses doutes, ses faiblesses.

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